Biarritz en impro

Surf sur la grande plage de Biarritz
Ça surf même en janvier sur la Grande Plage de Biarritz

Vendredi dernier, il y a tout juste une semaine donc, je me suis décidé de partir pour Biarritz. Je ne connaissais rien ni personne là bas. Alors pourquoi ? Une semaine de congés imposés et besoin de prendre l’air loin de Paris.

J’ai donc cherché un coin de France accessible en train pour pas cher et avec une auberge de jeunesse ouverte (hors saison…) pour un logement pas chère. Dernière contrainte, que je n’y ai jamais mis les pieds avant!

Et me voilà parti pour LE spot de surf européen!

Lac Mouriscot
Lac Mouriscot

J’arrive donc mardi vers midi dans la ville française du surf, sur la côte basque. Au programme de la journée: poser mes affaires à l’auberge, trouver un resto et visiter un peu la ville. Mission accomplie avec un bonus inattendu: l’auberge est juste en face du lac Mouriscot et sa tourbière protégé par le Conservatoire du Littoral.

Quelques recherche rapide sur le net et dans le Lonely Planet du Pays Basque me donne deux idées de randonnée pédestre sur une journée: les 25km du Sentier du Littoral entre Bidart et Hendaye et l’ascension de la Rhune. La météo maussade et pluvieuse m’a fait préféré la côte pour commencer et profiter du soleil pour la montagne.

Sentier du Littoral Basque

Ce chemin de randonnée est balisé tout le long de la côte de Bidart à Hendaye, en passant par Saint Jean-de-Luz.

Falaises au nord de Saint Jean de Luz
Falaises au nord de Saint Jean de Luz

C’est une très belle balade sur une journée avec des paysages variant entre bourgades côtières, plages de sable et falaises vertigineuses. Il y a un certain nombres de stations expliquant la faune et la flore locale, la géologie et le paysage qui en découle, mais aussi la présence de ces fameuses vagues qui attirent tant les surfeurs européens.

Quand les rochers imitent les vagues
Quand les rochers imitent les vagues

Mention spéciale aux rochers et falaises tantôt des remparts effrités par l’océan, tantôt jouant le mimétisme avec les vagues ou encore d’impressionnante et abrupte rampes vers la mer.

Falaises au sud de Saint Jean de Luz
Falaises au sud de Saint Jean de Luz

A la fin de la journée, je suis mort: le sentier en hivers est assez physique: pas mal de montées/descentes et la pluie qui rend bouseuse et glissante la piste. Et comme j’aime bien ajouté de la difficulté je me suis rajouté quelques kilomètres à pieds entre Biarritz et Bidart, deux trois détours de marches dans le sables ou les rochers et des chaussures neuves qui m’ont valu de belles ampoules et douleurs variées aux pieds (je vous épargne les photos).

Pas de Rhune

Je ne verrai finalement la Rhune que de loin grâce au beau temps dégagé de jeudi. Les ampoules aux pieds et un début de rechute de tendinites au genou me font renoncer pour ce coup-ci. Je préfère la prudence et ne pas me lancer sur le GR10 et ses 850m de dénivelé positif puis négatif avec mes blessures. Dommage que je n’ai pas plus de temps, un ou deux jours de repos m’aurait amplement suffit…

Et malheureusement, jeudi n’est pas mon jour: les 2 loueurs de vélo sont fermés exceptionnellement ce jour là et le Musée de la Mer est en travaux. Je ne pourrait pas non plus appliqué mon plan B: rouler vers l’intérieur du pays basque et le village d’Espelette célèbre pour son piment rouge « relativement » doux.

Je flâne donc en ville, bouquinant par ci par là bercé par la mer. Je me fait plaisir au restaurant Ahizpak (les sœurs en basque) tenu par 3 sœurs. La carte est courte mais renouvelées régulièrement en fonction des saisons. De plus, les plats sont fins et originaux avec des inspirations régionales. Un de mes meilleurs souvenirs de Biarritz !

Coucher de soleil à Biarritz
Couché de soleil depuis Biarritz. Le plus haut sommet sur la gauche, c’est la Rhune.

Autre découverte sympathique, la belle librairie Bookstore proche de la Grande Plage. Un ambiance très vieille bibliothèque intimiste avec ses boiseries, ses allées étroites, son plafond bas et ses recoins.

Marché et souvenirs

Avant de prendre déjà le train du retour, quelques courses s’imposent et les souvenirs seront gastronomiques !

Je revient donc du marché et de l’épicerie fines avec une corde de Piments d’Espelette (bio !) que je vais partager avec mon père, un pot de garbure, deux petits pots de purée de piment d’Espelette et un pot de confiture de cerises noires (pour faire un gâteau basque maison 😉 ). Le voyage va pouvoir continuer dans les assiettes.

4 réflexions sur « Biarritz en impro »

    1. J’en ai acheté un bocal sur place, mais pas encore goûté… mais rien qu’a voir les ingrédients, ça ne peut pas être mauvais. 😛

  1. Bonjour
    juste pour info la garbure est Landaise…mais ça reste quand même trés bon.

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