En fait à Arles, j’ai fini de traverser la Camargue, mais il me reste encore l’étape jusqu’à Avignon pour conclure ces 5 jours dans le Sud de la France.
Au réveil ce lundi 12 avril, le vent a apporté nuages et pluie orageuse ! Dans ces conditions, les Alpilles risque d’être passablement dangereuses et pénible. En plus, j’ai déjà atteint mon but principal: la Camargue. Direction la gare ! Et comme un malheur ne vient pas seul, un préavis de grève à la SNCF a été déposé. Après plus d’une heure d’attente, je charge donc mon skate drive dans la soute du bus remplaçant le TER…
Avignon
Pendant le trajet, la pluie est si intense que je ne verrait quasiment pas les Alpilles, juste un peu la Montagnette de Tarascon, de l’autre côté de la route. Bref, j’arrive à Avignon dans la matinée soulagé par mon chose plutôt judicieux et pose mes affaires à l’auberge de jeunesse situé à 100m des remparts de la vieille ville.
Le choix des activités pour l’après-midi est vite fait: visite du Palais des Papes qui domine la ville et du très célèbre pont d’Avignon: le Pont Saint Bénézet. Malheuresement, j’oublie mon appareil photo à l’auberge… je n’ai donc pas grand chose pour illustrer.
La visite du Palais des Papes explique beaucoup de chose sur l’Histoire de la Provence et de cette ville qui devient la capitale de la Chrétienté pendant près d’un siècle. Pour plus de détails – l’histoire, si je la trouve intéressante, n’est pas mon fort -, je vous redirige vers la page consacrée à Avignon sur Wikipédia.
La pluie se calme en fin d’après-midi et je fait donc la visite du Pont Saint-Bénézet au sec. Il n’en reste que 4 arches, dont 3 au dessus du lit mineur du Rhône, sur les 22 arches qui enjambaient les deux bras du Rhône et l’île de la Barthelasse. La puissance des crues du fleuve ont peu a peu détruit l’ouvrage mal entretenu par le roi.
Dernier jour
Mardi 13, dernier jour à Avignon, le vent est parti avec les nuages, la pluie et l’humidité. Il reste un beau soleil et une agréable tiédeur printanière. Je décide donc de rechausser les roller pour une balade sur l’île de la Barthellasse. On se retrouve en quelques foulée en pleine campagne, entre petits champs, vergers et rives ombragées. Les routes sont belles et agréable en roller. Je flâne donc tranquillement en attendant l’heure de me diriger vers la gare TGV…
Le bilan
J’ai bien bronzé! Beaucoup de soleil, sans trop de chaleur: c’est juste parfait! Dommage pour les Alpilles… j’aurai vu l’île de la Barthelasse à la place.
Du point de vue matériel, le choix de loger en auberge de jeunesse est intéressant et permet, normalement, de s’alléger un peu du matériel de camping. Par contre, j’ai encore pris trop d’affaires et mes bagages titillent encore les 20kg. Du coup, partir en comptant se ravitailler sur place n’était pas vraiment utile, je n’étais pas à un litre d’eau près… Je me suis trop précipité pour faire mes bagages et avec un peu de réflexion j’aurai pu partir nettement plus léger. J’étais autant chargé que cet été pour mon voyage d’un mois avec camping (bien mieux préparé grâce aux expériences en Camargue et Ardèche).
J’ai quand même tester quelques bonnes idées que j’ai eu suite à ma première aventure en Ardèche:
- la caisse démontable sur le skate drive (avec 4 écrous papillons, plus 2 de rechange dans la boîte à outils), très pratique pour le train et un sac poubelle de 100L comme « housse »;
- le sac à dos léger avec poche à eau pour la carte, les papiers et l’appareil photo, c’est beaucoup plus accessible;
- le pare-choc en aluminium sur le devant de la caisse.
Pour l’organisation, un planning serré laisse peu de place aux imprévus. Avec une journée de plus, j’aurais pu rester à Arles et traverser les Alpilles le mardi avec le retour du beau temps… Il faut donc soit maintenir ses étapes coûte que coûte, soit avoir des journées « tampons » et un planning plus souple, ou enfin avoir des plans B comme le train avec des étapes proches de gares.