Petit exemple de décroissance soutenable (1/4)

Quand je regarde l’évolution de mes propres choix en matière d’informatique et d’environnement, je constate des changements assez intéressant qui se rapproche de la notion de Décroissance soutenable.

Quand j’ai commencé à écrire cette chronique, je pensais faire un unique billet et je me suis retrouver avec un texte finalement assez long. Je l’ai donc scindée en 4 parties qui seront publiés 4 jours d’affilés.

Petite chronique auto-biographique d’un écolo-geek… première partie!

Pour commencer, voilà une définition de Décroissance soutenable (Wikipédia.org):

Le concept de « décroissance soutenable » fait référence au développement durable. Il en reprend l’objectif, qui est de « répondre aux besoins des générations actuelles, sans pour autant compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins ». Les tenants de la « décroissance soutenable » ajoutent que cet objectif ne peut correspondre qu’à une diminution de l’empreinte écologique collective et individuelle dans les situations où le seuil de durabilité est dépassé. Cela conduit à la nécessité politique d’organiser, voire d’imposer les changements requis. Le terme « soutenable » traduit alors le souhait que les politiques engagées ne provoquent pas d’effondrement catastrophique de la société.

Petite présentation préalable

  • 2001: DUT en Génie Biologique, option Génie de l’Environnement. Déjà technophile à tendance geek (programmation sur 3 marque de calculette depuis le lycée, baladeur MP3 depuis 1999)
  • 2002: Licence Pro en Science et Technique de l’Eau. Premier PC vraiment à moi et premiers essai d’overclocking et jeux tout seul de mon côté. Premier métier aussi, et premières paies…

Double casquette donc: étudiant censé être plutôt bien au courant de l’écologie et de ses problématique, mais aussi un geek bien atteint ! Les compromis sont durs…

Besoins virtuels du hardcore gamer

A partir de 2003, je m’intègre à une association de jeux en réseau et les jeux justement vont encore me pousser de plus en plus loin dans la recherche de performance: pas question de voir le moindre ralentissement dans le dernier jeux à la mode ! Et avoir un peu d’avance, c’est pas mal non plus pour épater la galerie.

Du coup, je fait la combo geek et technique de l’eau: refroidissement liquide pour le PC, performance accrue par overcloking massif. C’est aussi une consommation électrique en forte hausse, accompagné par une grosse quantité de matériel et de produits comme en témoigne mon tout premier site web (un site amateur sous Frontpage en 2003, c’est laid, c’est kitch, mais j’assume). J’y ajoute une bonne dose de tuning avec les néons, la peinture bleue métallisée… bref pas de compromis il faut que ça claque les yeux et le score !

L’apothéose à lieu en 2004 avec un PC vraiment au top, tellement bricolé, refroidi et overclocké que je suis au-delà des performances des produits les plus hauts de gammes vendus sur le marché. Je fait alors tourner de façon parfaitement fluide des jeux qui ne sont même pas encore sortis.

J’ai en plus de la machine de guerre (qui tournée 24h/24 pour télécharger diverses choses…), un poste sous GNU/Linux comme serveur (24h/24 aussi pour d’autres tâches) et machine de test et un client léger qui me sert aussi à différent test. Le tout accompagné d’une multitude de périphériques divers, dont 2 écrans.

Le bilan de la course à l’armement: une consommation électriques et de matériaux énormes, juste pour jouer et assouvir quelques envies de geek…