Voyage en Scandinavie (2ème partie)

Presque trois mois depuis la publication de la première partie, mais je remets enfin ça. Il faut dire que cette partie du voyage ne fut pas la plus heureuse, comme vous allez pouvoir le constater plus bas.

J’en profite aussi pour faire un peu de pub pour Rike, mon compagnon de voyage, qui a entre temps mis en ligne ces photos de ce voyage: Album photo de Rike. Profitez-en pour découvrir la Suède et la Norvège si vous ne connaissez pas.

Deuxième partie et dernière concernant la Suède, ensuite je passerai à notre séjour norvégien.

De Stockholm à Karlstad: galère à roulette

Globalement, ce fut plutôt une belle galère de 400km. Une galère certes, mais au moins elle fut belle!

D’ailleurs, je vais commencer par crever l’abcès qui est en grande partie responsable de mon manque d’enthousiasme pour écrire ce récit, mais aussi de mon arrêt total du roller pendant plus d’un mois (et 3 mois sans vitesse). Ensuite, je pourrai donc poursuivre sur un ton plus positif.

Les galères

Je commence dans quel ordre… chronologique, ce sera plus intéressant.

Donc départ de Stockholm, sous une pluie fine mais heureusement de courte durée et peu intense. Ce n’étais pas un vrai problème. Par contre, ma pompe HS et les skate-drive dégonflé, ça s’en était un beau. Ces superbe instrument de portage dont on peu profiter de l’inertie sur le plat et en descente se sont transformés en fardeaux.

Ensuite, l’itinéraire cyclable qui emprunte un chemin de terre en forêt sur plusieurs kilomètres et une belle crevaison de ma roue alors qu’on venait enfin de regonfler grâce à l’aide d’un jardinier suédois sympa. Et puis, la Suède n’est vraiment pas aussi plate que je le pensais: c’est une succession sans fin de petites collines, ce qui fatigue un peu les jambes quand même au bout de 70km.

Voilà pour le premier jour. Le deuxième, point d’ennui mécanique, en tout cas pas avec le skate-drive ou les roller. Un vent tranquille mais contraire s’est levé et s’ajoute aux montagnes russes. Et surtout, à tout cela s’ajoute progressivement – ou peut-être à cause de tout ça? – une douleur à la malléole externe qui monte en intensité et s’étend de plus en plus dans le pied jusqu’à m’obliger de m’arrêter. Un réglage de platines sur les conseils de Rike me fait gagner quelques kilomètres, mais le mal revient et je finis par laisser tomber les roller et préfère rejoindre à pieds la gare la plus proche (« 20 km à pieds, ça use, ça use…  » sur un air bien connu). Je rejoints donc Rike à Katrineholm, le point de chute prévue au planning pour une nuit parmi les moustiques.

3ème jour après avoir quitter Stockholm, je boite même sans les roller et les sensations que j’ai dans le pied me rappellent … on abrège donc la partie roller et on décide de prendre le train directement pour Karlstad (et par la loi des séries le train a plusieurs heures de retard). J’espère pouvoir y reposer suffisamment mon pied avant la Norvège pour pouvoir passer le cercle polaire en roller comme prévu.

Rencontre rolleristique

Au détour de la gare de Katrineholm, nous faisons la rencontre de Magnus un patineur de vitesse suédois qui se rend dans l’ouest du pays pour les championnats de Suède!

Nous découvrons ainsi que le roller n’est pas très pratiqué dans le pays, en particuliers la vitesse et c’est la première fois qu’il entend parler de voyage en roller. Nous apprenons aussi que la ville vers laquelle nous nous dirigeons – Karlstad – possède l’une des 3 seules pistes du royaume et qu’en plus elle est à proximité de l’auberge de jeunesse. De plus, en juin a lieu la course de roller la plus populaire (la seule qui dépasse les 100 participants): les 10km de Karlstad. Rike se voit déjà revenir affronter les locaux sur ce parcourt urbain…

Le paysage suédois

Entre la capitale et Karlstad sur les rives du Värnern, plus grand lac scandinave le paysage est une succession de variation sur un même thème: vertes collines boisées de conifères aux affleurements rocheux gris, vallons verdoyants et agricole et plans d’eau douce ou salée.

Dans tout ce vert et ce bleu, les maisons rouges typiques semblent semés au hasard des vents dans la campagne.

A retenir pour une prochaine fois: la variété de la Suède s’étale plutôt sur un axe Nord-Sud plutôt qu’Est-Ouest.