Un peu de contexte avant de l’idée
J’ai encore déménagé. Ça fait la 3e fois en moins de 2 ans mais cette fois ci, je me pose pour quelques années. L’appartement où je vis maintenant est au rez-de-chaussée dans une résidence tranquille d’une grande ville. C’est sympa, mais le risque de cambriolage m’impose de fermer les volets lors que je m’absente, par exemple quand je passe la journée au bureau.
Il y a donc très peu de lumière naturelle pour les plantes. Et des plantes, j’en ai quelques unes dont une partie de plantes grasses qui n’apprécient pas du tout le gel hivernal, pas même une simple nuit. Elles préfèrent largement une atmosphère lumineuse et tempérée voire chaude.
Cet été, pas de soucis : elles ont profité du soleil. Par contre, il va falloir trouver une solution pour leur survie cet hiver (et les suivants donc).
L’idée
La solution simple et facile : rentrer les plantes dans un coin de l’appartement et laisser la lumière allumée. Sauf que ça ne va pas marcher. Certaines plantes (de sous-bois par exemple) font leur affaire d’une lumière chiche. Par contre, les plantes grasses qui s’épanouissent en plein soleil d’été, une pauvre ampoule LED à 2.5m au-dessus des feuilles, elles vont crier famine.
Le plus efficaces serait de les regrouper sous un éclairage horticole. A priori, pas besoin d’aller jusqu’à monter une enceinte de culture, je n’ai pas l’objectif de faire de la production et je n’ai pas plantes qui nécessite un contrôle du taux d’humidité fin. Il y a plusieurs inconvénients :
- je n’ai pas d’endroit à leur dédier;
- ce n’est pas très esthétique, notamment l’éclairage horticole rose violacé (par soucis d’efficacité, la lumière vertes n’est pas émise car inutiles aux plantes).
Mon cahiers des charges serait plutôt:
- de disposer les plantes dans le salon et le couloir avec des éclairages d’appoint soit blanc (avec suffisament de qaulité dans le rouge et le bleu), soit horticole, mais dans tous les cas à proximité immédiate du feuillage.
- que cet éclairage soit pilotable : cycle jour/nuit, allumage seulement en cas de manque de lumière (par exemple, ça resterai éteint si je suis présent et que la lumière passant par les fenêtres est suffisante.
- démontable pour ranger tout ça l’été
- faisable avant la première gelée
- évolutif : pleins d’idée pour la suite, comme le suivi de l’humidité du sol pour optimiser l’arrosage, la connexion réseau pour monitorer tout le bazar… et réutiliser l’ensemble pour d’autres projets éventuellement.
Côté matériel, je vais certainement reprendre le principe des spots en impression 3D que j’avais fait pour la cave de mon père. En 12V, c’est facilement pilotable avec un microcontrôleur à la fois en allumage/extinction, mais aussi en intensité en remplaçant le relais par un MosFET. Bonus, le principe des fixation magnétique et adapté à certains de mes meubles.
Le tout piloté un ou plusieurs microcontrôleurs du type ESP32 ou ESP8266 sous micropython. J’ai déjà quelques morceaux de codes utilisables avec peu d’adaptation et ils permettent une connexion wifi bien utile pour l’évolution du système, ou même tout simplement à court terme, une mise à l’heure automatique via NTP.
Il faut aussi que j’évalue les ampoules que je vais utiliser : horticoles (à trouver pour douille GU5.3), LED blanches, ou LED RVB réglable (allumer la composante verte à la demande). Pour cette partie, j’ai fabriquer un spectromètre autour d’un vieux smartphone en suivant le guide de PublicLab.org : Build a papercraft spectrometer for your smartphone .
Je commence tout juste à le prendre en main et il va me permettre de vérifier la qualité du spectre lumineux des différentes sources.
Bien entendu, je publierai tout ça sous licence libre.